Traversée des Pyrénées 2011 :Hendaye-Cerbere

Hendaye Cerbere en 4 ou 6 jours

Traverser les Pyrénées de l’océan Atlantique à la Méditerranée en passant par tous les cols mythiques, voilà ce que s’étaient fixés six cyclos du club en ce début juillet.

La première étape, les amenait d’Hendaye à Aramits, 156 kms à travers un Pays Basque tout en couleur et toujours aussi magnifique avec comme difficultés les cols du Burdincurutchéta et Barguigui.

La deuxième journée, 4 cols au programme avec Marie Blanque, Aubisque, Soulor et Bordère et malgré un incident mécanique de Francis, tout le monde se retrouvait en fin de soirée au pied du Tourmalet.

La troisième étape, la classique des Pyrénées avec Tourmalet, Aspin, Peyresourde et une incursion en Espagne dans le Val d’Aran par le col du Portillon. Une étape éprouvante sous le soleil, 4100 m de dénivelé mais avec des paysages de montagne d’une rare beauté.

Le quatriéme jour, une étape presque entièrement Ariégeoise avec le Menté, le Porte d’Aspet, la Trappe, Agnes et Port de l’Hers.

Malgré la difficulté, 3842 m de dénivelé et les efforts répétés de quatre jours de course, nous apprécions la beauté du paysage de notre belle Ariège.

La cinquième étape nous amenait d’Auzat à Mosset par le Marmare, Chioula, Pailhères, Garavel et Jau.

L’ambiance est toujours bonne et les cols sont franchis avec allegresse encouragé par Claudé et son épouse qui sont venus nous supporter dans le Pailhères.

Enfin la dernière étape avec comme difficulté le col de Palomères au pied du Canigou.

La chaleur et la circulation routière nous incitent à atteindre le plus rapidement Cerbére où un bain dans la Méditerranée s’impose.

28 cols, 811 kms avec un dénivelé de19 000 m, un parcours où nos grimpeurs, Pierre, Raphaél et Yvan s’en sont donnés à cœur joie arbitrés par Alain et Denis dès plus combatifs.

L’ambiance tout au long du parcours a été des plus conviviale avec Bernard, notre chauffeur qui a été pour nous aux petits soins.

A la même période, Estéban Navarro effectuait le même périple en sens inverse.

En solitaire et en autonomie totale avec sac à dos et porte bagage, notre Mirapicien boucla la traversée en quatre jours.

Notre rencontre au pied du Portillon fut des plus brève, il n’avait pas de temps à perdre !

Nous furent unanimes à penser qu’il fallait le faire et que le monsieur était costaud.

Francis GAILLY

 (Quelques photos de ce périple sont disponibles dans la rubrique "Albums Photos")